Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un projet de documentaire sur la situation des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, développé dans le cadre de la Plateforme française des ONG pour Palestine, par l’Association France-Palestine Solidarité, Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Acat),et la Ligue des droits de l’Homme (LDH). Franck Salomésera le réalisateur du documentaire. Il a déjà travaillé avec la Plateforme notamment pour la réalisation du film un mur à Jérusalem.
De quoi ça parle ?
Depuis 1967, plus de 850 000 Palestiniens (20 % de la population totale et 40 % de la population masculine) ont été emprisonnés par les autorités israéliennes.
Les prisonniers palestiniens sont le plus souvent détenus en Israël même, en violation de la IVe Convention de Genève. Leur procès, devant un tribunal militaire d’exception, se déroule en hébreu (une langue qu’ils ne comprennent généralement pas) et aboutit dans 99 % des cas à une condamnation à une peine de prison.
On comptait, au 1er janvier 2014, plus de 5 000 prisonniers palestiniens dont 181 avaient moins de 18 ans, 14 étaient membres du Conseil législatif (parlement) palestinien, et 12 femmes.
Lors de leur arrestation et pendant toute leur détention, les prisonniers palestiniens sont soumis à des mauvais traitements, à la torture, et à la négligence médicale ainsi que l’ont dénoncé de grandes organisations de droits de l’Homme. Plus de 1 200 prisonniers malades nécessitant des soins médicaux adéquats, dont 177 sont atteints de plusieurs maladies graves comme le cancer et l’insuffisance cardiaque et rénale, croupissent dans plusieurs prisons israéliennes.
Selon l’Unicef, chaque année, ce sont environ 700 enfants palestiniens de 12 à 17 ans qui sont en détention. A partir de 14 ans, ils peuvent être condamnés jusqu’à dix ou vingt ans de prison pour jet de pierres.
145 détenus le sont sous le régime de la détention administrative (voir la brochure sur la détention administrative élaborée par l’Acat, la LDH, l’AFPS et la Plateforme Palestine).
Cette procédure permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de six mois renouvelables indéfiniment. Le détenu administratif est emprisonné sans accusation ni jugement, le plus souvent sur la base de preuves qualifiées de « secrètes » par l’armée et qui ne sont donc accessibles ni au détenu ni à son avocat.
Qui va participer ?
Le documentaire reposera essentiellement sur des interviews d’anciens détenus et de leurs familles, ainsi que de juristes palestiniens, israéliens et internationaux et d’anciens responsables israéliens des autorités pénitentiaires militaires ou de soldats mobilisés, le documentaire montrera l’utilisation systématique par l’armée israélienne de la prison comme arme de répression contre la lutte des Palestiniens pour leurs droits et pour la création d’un État palestinien viable et indépendant.
Comment aider ?
En contribuant au financement participatif du documentaire à travers le sitehttp://www.kisskissbankbank. com/fr/projects/palestine-la- case-prison
Le budget global est de 28 227,60 €, les associations réalisatrices du documentaire s’engagent sur 13 227,60 € et demandent aux kiss kiss bankers de nous soutenir à hauteur de 15 000 €. Si nous ne récoltons pas l'intégralité des 15 000 €, rien ne nous sera reversé (en accord avec la politique de Kisskissbankbank). À l'inverse si votre aide dépasse nos espérances, nous pourrons améliorer les conditions de diffusion, estimées pour l'instant au minimum indispensable...
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