samedi 29 novembre 2014
mercredi 26 novembre 2014
Un enfant est mort
Nous
voulons saluer la mémoire de Magomedkhan, 11 ans, mort dans
un parking, jeudi soir, et témoigner notre solidarité à sa
famille.
Depuis
son arrivée en France en 2009, avec ses parents fuyant les persécutions et
demandant un Asile qu'on leur a refusé, Magomedkhan s’est retrouvé sans
ressources avec sa mère et ses 3 frères.
L'urgence était pourtant criante :
- Une
mère isolée avec 4 enfants mineurs dont un enfant lourdement handicapé ;
- Cette
mère disposant d'une autorisation provisoire de séjour renouvelée tous les 6
mois ;
- Des
documents délivrés par la préfecture, mais sans le droit au travail
;
- Cette
mère sans aucune ressources ni allocations pour l'éducation des enfants
;
- Un
hébergement d'urgence de 9m2 obtenus depuis peu, après de longues procédures.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir
saisi, à de multiples reprises, les institutions concernées pour obtenir
la carte de séjour qui aurait pu permettre à la famille de stabiliser sa
situation, un hébergement dans un CHRS, le droit pour l'enfant handicapé à
pouvoir bénéficier d'une aide matérielle....
C'est dans ces conditions que la famille
n’a jamais pu poser ses maigres valises dans un endroit stable et sécurisant
alors que l'association Habitat et Citoyenneté a alerté les services sociaux sur
la nécessité impérieuse d'obtenir une place dans un centre d'hébergement et de
réinsertion.
Jamais Magomedkhan n'a eu droit à un bout
de chambre à lui, ni à un bureau pour faire ses devoirs, ni à des repas assurés
chaque jour, encore moins à des loisirs.
Malgré cela, il a beaucoup investi dans
l’école, seule institution accueillante.
Depuis ses 7 ans, le petit Magomedkhan
faisait le traducteur de toutes les démarches administratives de sa mère, de ses
frères ; il accompagnait sa mère dans les hôpitaux, celle-ci n'ayant jamais eu
le temps de se rendre à des cours de français, ne pouvant laisser seul l’enfant
malade.
Magomedkhan attendait le soir que la
boulangerie du quartier ferme pour rapporter le pain non vendu à la maison et
cela, tout le monde le savait.
Seules les associations humanitaires et
militantes ainsi que des citoyen-nes bénévoles ont apporté leur aide à cette
famille, pour se nourrir, se vêtir ....
Magomedkhan, enfant lumineux et joueur en
dépit de tout, comme tous les enfants, avait besoin de loisirs. Il a grandi trop
vite comme la plupart des enfants dans sa situation, enfant d'étrangers fuyant
des pays où leur vie ne vaut pas cher.
Ce soir-là, il était sorti retrouver des
copains… pour oublier ? pour respirer ? pour avoir un peu d'espace
?
Sa mère a bien essayé de le joindre au
téléphone mais…
Ce n'est pas seulement une bombe aérosol
qui a tué Magomedkhan, ce sont surtout les violences institutionnelles subies
par sa famille en contradiction totale avec la CIDE(Convention Internationale
des Droits de l'Enfant) dont nous venons de célébrer l'anniversaire.
"l'intérêt supérieur de l'enfant " dont
parle cette Convention signée par la France, ce n'était pas pour lui, ni pour
ses frères, ni pour tous les petits Magomedkhan qui grandissent dans notre
beau pays.
Premiers signataires :
ADN ; Amnesty International Nice ; CIMADE
; COVIAM ; Habitat&citoyenneté ; LDH Cannes ; LDH Nice ; MRAP ; RESF 06 ;
Secours Catholique ; …
La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes: sombre tableau pour la région euro-méditerranéenne.
Alors que nous célébrons la journée
internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25
Novembre, le REMDH sonne l’alarme sur l'augmentation de la violence fondée sur
le sexe et sur l'impunité de ses auteurs dans la région
Euro-Méditerranéenne.
Bien que la violence à l’égard des femmes
ne soit pas un phénomène récent dans cette région, de nouvelles formes y sont
apparues suite aux soulèvements politiques et à l’occupation israélienne
continue de la Palestine.
Le corps des femmes est devenu une
arme dans les champs de bataille et les conflits politiques. En Syrie, en Libye
et en Egypte, le viol et la violence sexuelle sont largement utilisés comme des
tactiques pour déstabiliser les communautés et dissuader les femmes de
participer à la vie politique et publique.
Les lois relatives aux violences et
au harcèlement sexuel, contiennent souvent des définitions trop étroites du viol
et certaines dispositions du code pénal permettent aux violeurs d'échapper aux
poursuites en épousant leur victime. En Egypte, ONU Femmes affirme que 99% des
femmes ont subi du harcèlement sexuel ou de la violence sexuelle. Même quand les
cadres juridiques sont satisfaisants, l’impunité pour les violences faites aux
femmes prévaut dans la plus part des cas, les systèmes judiciaires et la société
étant fortement imprégnés par la prééminence des hommes. Ces problèmes sont
couplés avec des initiatives douteuses pour changer le discours sur ces
questions. Par exemple, le 26 Juin, une résolution de l'ONU présentée entre
autres par l'Egypte, la Tunisie et le Maroc sur la « protection de la
famille » a réaffirmé que «la famille est l'élément naturel et fondamental de la
société et a droit à la protection de la société et de l'État», priorisant
ainsi le droit de la famille au détriment des droits de chaque membre de la
famille, y compris les femmes.
La violence domestique envers les femmes
reste la forme de violence la plus répandue et la plus inquiétante dans la
région. Certaines estimations montrent une augmentation de la violence
domestique envers les femmes suite à la révolution en Tunisie et en Palestine en
conséquence de l’occupation Israélienne continue.
Alors que les soulèvements ont présenté
une opportunité pour un changement du rôle des femmes dans la société, ils ont
également créé un risque de contrecoup post-révolutionnaire contre les femmes,
avec de nouvelles lois qui les infériorisent et augmentent ainsi le risque de
violence conjugale.
La violence contre les femmes dans des
situations de conflit, comme en Syrie, en Palestine et en Libye, a également
atteint un niveau alarmant ces dernières années. Les femmes devenues veuves
suite à la guerre sont victimes de discrimination et marginalisation culturelle,
économique et sociale suite à leur nouveau rôle de chef de famille dans des
sociétés largement patriarcales. En Tunisie et en Egypte, beaucoup de femmes
participant aux processus de transition politique post-révolutions,
ont été victimes de violence politique.
La traite des femmes persiste dans
la région du sud de la Méditerranée. De riches habitants du Golfe et ailleurs
continuent à venir en Egypte pour se marier avec des femmes et des filles
égyptiennes dans des mariages arrangés, soit disant « temporaires», qui mènent
souvent à l'exploitation sexuelle, la prostitution ou le travail
forcé. De plus, un nombre croissant de femmes et de jeunes filles réfugiées
syriennes sont également donnés en mariage dans de tels « mariages
temporaires » en Jordanie et au Liban. Des tunisiennes recrutées pour
travailler au Liban se retrouvent forcées à la prostitution suite à
leur arrivée.
En Europe, la crise économique a augmenté
la vulnérabilité des femmes à la violence. Les résultats de la crise et des
mesures d'austérité telle que la montée du chômage, la pauvreté, l’emploi
précaire et le manque d'indépendance économique ont atteint les femmes plus
durement. Les mesures d’austérité ont engendrés des coupes dans le financement
du secteur public - le plus important employeur de femmes - dans les
services pour les victimes de violence, tels que les refuges et les lignes
vertes ainsi que dans les mécanismes nationaux pour l’égalité des sexes.
Couplées avec des
politiques patriarcales et discriminatoires inspirées par des idéologies
conservatrices,
ces mesures
minent davantage les droits des femmes.
En mars 2014, l'Agence européenne des
droits fondamentaux a publié les résultats de son enquête sur la violence contre
les femmes en Europe. L'enquête montre qu’une femme sur trois âgée de plus de 15
ans a subi des violences physiques et/ou sexuelles; une femme sur cinq a
subi du harcèlement et une femme sur deux a été confrontée à une ou plusieurs
formes de harcèlement sexuel. En outre, 5% des femmes âgées de 15 ans ou plus
déclarent avoir été violées.
Selon le Lobby européen des femmes, la
violence contre les femmes est la violation la plus répandue des droits humains
des femmes dans l'Union européenne. Sa persistance et sa prévalence montrent que
les valeurs patriarcales et la domination masculine sont toujours ancrées dans
les sociétés européennes. La violence contre les femmes dégrade la place des
femmes dans la société, y compris leur accès à des soins de santé, à l'emploi et
l'éducation. Elle joue également un rôle dans leur indépendance économique ainsi
que dans leur intégration dans les activités sociales et culturelles, et,
leur participation à la vie publique et politique.
Recommandations
En vue de ceci, nous exhortons les États,
gouvernements, gouvernements provisoires ainsi que les instances de transition
dans la région Euro- Méditerranée :
·
A
signer et mettre en œuvre les instruments internationaux pertinents y compris la
Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard
des femmes, le Protocole de Palerme, le Statut de Rome et la Convention
d’Istanbul
·
Mettre fin à l’impunité pour les auteurs
de violences faite aux femmes. A cette fin, reformer les lois nationales
relatives à ces violences.
·
A
garantir dans les lois et les constitutions l’égalité des sexes, l’absence de
discrimination fondée sur le sexe et la protection des femmes contre la violence
à leur encontre et assurer sa mise en œuvre
·
Mettre en œuvre, maintenir et développer,
là où elles existent déjà, des programmes publics pour l'égalité et la
non-discrimination
Contre les préjugés, nous avons besoin d’art, de partage et de parole
[Communiqué de l’Observatoire de la liberté de création]
Contre les préjugés, nous avons besoin d’art, de partage et de parole | LDH Ligue des droits de l’Homme
Les directeurs du TGP et du 104, Jean Bellorini et José-Manuel
Gonçalvès ont choisi de programmer dans leurs établissements
l’installation performance Exhibit B de Brett Bailey.
Elle repose, par la succession de tableaux vivants
représentant alternativement des évocations de l’esclavage, de la
colonisation et de la répression violente de l’immigration, sur la
dénonciation de ce que le racisme a produit de pire. Chacun de ces
tableaux incarnés est porté par des performeurs qui ne quittent pas du
regard les spectateurs accueillis par petits groupes. Chaque scène est
accompagnée d’un cartel explicatif. La fin du parcours d’installation
permet de lire les témoignages des performeurs sur leur propre
expérience, mais aussi à chaque spectateur d’écrire son ressenti, quel
qu’il soit.
Créé en 2010, ce spectacle a été vu depuis dans plusieurs
villes européennes, à Avignon et au 104 en 2013, ou encore tout
récemment à Poitiers, sans qu’aucun incident ne trouble sa
programmation, ni sa découverte par des spectateurs ayant librement
choisi d’y assister.
Evoquer n’est pas approuver. Tout artiste doit pouvoir
librement représenter une part de l’histoire humaine passée et présente,
et chercher à ébranler les consciences, à interroger les préjugés.
Pourtant, des personnes jugeant raciste et indigne un
spectacle qu’ils n’ont pas vu, animent depuis plusieurs semaines une
campagne d’intimidation qui va de la demande d’annulation puis
d’interdiction, à la menace d’empêcher les représentations par un appel à
la manifestation.
Si le procédé n’est pas nouveau, il choque toujours pour
au moins trois raisons fondamentales. C’est d’abord le procès d’une
intention : celle de l’artiste, celle des performeurs et celle du
directeur. C’est aussi la condamnation de l’art, qui n’existe que par la
représentation, l’image, le lien, la question, et surtout le dialogue
du singulier et de l’universel. C’est enfin l’interdiction pour tous,
demandée par quelques-uns.
L’Observatoire de la liberté de création assure de son
soutien Brett Bailey, Jean Bellorini, José-Manuel Gonçalvès et leurs
équipes. Le TGP et le 104 ont choisi d’accueillir une œuvre dans une
programmation qu’ils assument – artistiquement et politiquement – et
qu’ils accompagnent d’une médiation, pour ce projet comme pour tous les
autres. Ils ne font là que leur métier.
Il convient de garantir à chacun la liberté de devenir
spectateur et de participer à la représentation d’une œuvre.
L’intimidation et le désir de censure sont illégitimes, c’est dans le
débat critique que chacun doit pouvoir s’exprimer.
L’Observatoire de la liberté de création demande donc à
tous ceux qui partagent ses valeurs d’aider à assurer le bon déroulement
des représentations.
L’Observatoire de la liberté de création appelle ses
adhérents, mais aussi les citoyens et les spectateurs, à se rassembler
pacifiquement sur le parvis des théâtres à l’occasion des
représentations. L’Observatoire de la liberté de création assurera une
mission de médiation et de dialogue, et participera au débat du 28
novembre à 19 h au TGP, qui doit permettre à tous les points de vue de
s’exprimer.
Pour combattre les préjugés, nous avons besoin d’art, de partage et de parole.
Il est urgent de protéger les œuvres, les artistes et les
professionnels, dans un pays qui doit porter haut la liberté de
création, d’expression et de diffusion de l’art comme de la pensée.
jeudi 20 novembre 2014
[Communiqué RESF] "25ème anniversaire de la CIDE . La France piétine allègrement les droits des enfants."
mercredi 19 novembre 2014.
25ème anniversaire de la Convention internationale des
droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1990. Au cœur de ses
principes, la non-discrimination, la recherche de l’intérêt supérieur de
l’enfant et la participation de celui-ci aux décisions qui le
concernent.
Dans ce pays, de nombreux mineurs n’en bénéficient pas, ou pas autant que d’autres. Parce qu’ils font partie des pauvres, ceux que l’on ne veut pas voir, qui font peur. Parmi eux, certains en sont encore davantage exclus.
Des enfants ballottés d’un hébergement de fortune à l’autre, qui dorment dans la rue, changeant d’école au gré des hébergements insalubres, déplacés, refusés d’inscription scolaire (forcément, ils sont roms)
Des enfants cachés, des enfants qui redoutent le jour, où avec leurs parents déboutés de leur demande d’asile, la Police viendra en force les chercher pour les arracher au quartier, à la ville où ils avaient repris l’espoir d’une vie normale. Des enfants qui voient leurs parents menottés, certains subir des violences lorsqu’ils refusent l’expulsion vers un pays où ils sont menacés.
Des enfants privés de liberté des jours et des jours, enfermés dans un Centre de rétention administrative, vivant eux-aussi l’angoisse de l’expulsion annoncée
Des adolescents isolés étrangers, pris en charge par l’Aide Sociale parce qu’ils sont mineurs, soupçonnés au moment de leurs 18 ans d’avoir menti, sur leur âge, leur vie : convoqués à la police, conduits à l’hôpital sous escorte policière, ils subissent des tests osseux, des examens physiologiques humiliants destinés à les caractériser comme majeurs, quelle que soit la réalité de leur parcours ou des documents fournis, et leur attribuent un âge compris entre 19,7 et 35 ans… En les disant majeurs, on fait d’eux des menteurs, profiteurs, coupables, et certains sont emprisonnés. La plupart sont « seulement » rejetés, mis hors des circuits d’accueil. Parfaits boucs émissaires de fantasmes sur l’étranger parasite. D’autres encore, mineurs ou jeunes majeurs isolés, pourtant scolarisés, vivent dans la rue.
Nous exigeons
- Que soient vraiment appliqués tous les droits fondamentaux prévus par la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.
- Qu’une politique d’accueil et d’asile, véritablement protectrice, assure aux mineurs et à leurs familles des conditions de vie décentes et durables dans ce pays.
Quelques-unes des initiatives avec RESF autour du 25ème anniversaire de la CIDE , liste complète sur agenda du RESF
- Moulins (03) : semaine de sensibilisation sur les droits de l’enfant et conférence de presse intersyndicale à Moulins
- Drôme (26) : L’OUCIPO sera reçu par une radio locale pour un entretien de circonstance et de projet " OUF, nous avons retrouvé la Convention Internationale des Droits de l’Enfant !"
- Tours (37) 15 novembre Rassemblement pour le Droit au logement LDH 37, AL 37, RESF37, association Chrétiens-Migrants, Amnesty International Tours, NPA37, SUD Santé Sociaux 37, La CSF Section Sanitas - La Rotonde – Charcot Signataires de la Plateforme « Un Toit, C’est Un Droit ».
- Mende (48) 20 novembre - Manifestation contre l’expulsion imminente de 3 familles arméniennes ayant des enfants scolarisés. RV à 18 h, Place Urbain V, rebaptisée pour l’occasion Place des Droits de l’Enfants, avec lampes et peluches usagées.
- Lyon (69) : 15 novembre : manifestation des écoles pour le logement des familles avec et sans papiers ....
Semaine de sensibilisation dans les écoles et occupation de plusieurs écoles dans le grand Lyon à partir du 20 novembre..
- Paris
o 18ème. ADJIE. 17 novembre Des jeunes isolés étrangers témoigneront de leur expérience
o 18ème 19 novembre Mairie du 18e, avec l’association Graines de citoyen, Débat public « CIDE 25 ans – Quels bilans ? » Moussa D et Moussa K témoignent sur la situation des jeunes mineurs isolés étrangers
o 19 et 20ème : semaine de mobilisation et de communication. Projection débat le 20 novembre du film."A l’école, mais après ? " de Téva Saudeau.
- Saint Laurent de Neste (65) : 22 novembre. Projection du court métrage « Aïssa » de Clément Tréhin-Lalanne. Débat sur la situation des MIE (Mineurs isolés étrangers) et l’utilisation des tests osseux.
- Bobigny (93) : 26 novembre Bourse du Travail 18 h 30 Forum départemental Agis pour tes Droits, débat organisé par les Francas « Égalité d’accès aux Droits de l’Enfant en France : où en sommes-nous ? »
- Marseille (13) : 10 décembre. Soirée sur la scolarisation des enfants Roms et des enfants de l’immigration. Avec Amnesty international, Rencontres Tsiganes et le RESF 13
mercredi 19 novembre 2014
Le rapport annuel sur les centres et locaux de rétention administrative
À l’aube de la réforme, un état des lieux alarmant
Le rapport sur le CRA de Rennes se trouve page 119.
Jeunes Sans Papiers, Jeunesse Volée
JEUNES
SANS
PAPIERS,
JEUNESSE
VOLEE
Ils
ont
18
ans
ou
à
peine
plus,
ils
sont
lycéens
ou
lycéennes,
comme
toi.
Arrivés
en
France
après
l’âge
de
13
ans,
souvent
pour
rejoindre
des
parents,
ils
se
retrouvent
dans
l'illégalité,
simplement
parce
qu'ils
ont
atteint
leur
majorité.
Sans
autorisation
de
séjourner
en
France,
sans
papiers,
condamnés
à
vivre
en
secret,
leur
avenir
est
stoppé,
sans
pouvoir
faire
de
projet,
avec
le
risque
quotidien
d’être
arrêtés,
expulsés
loin
de
leur
famille,
de
leurs
études,
de
leurs
amis,
vers
des
pays
où
ils
n’ont
parfois
plus
aucune
attache
familiale.
Des
camarades
comme
tous
les
autres,
dans
ton
lycée,
peut-être
dans
ta
classe…,
avec
les
mêmes
galères
que
tous,
famille,
argent,
logement,
souvent
l’envie
de
décrocher.
Des
galères,
eux,
ils
en
ont
UNE
de
plus
:
pas
de
papiers
!
IL
FAUT
LES
AIDER
SE
FAIRE
CONNAITRE.
QU’ILS
OSENT
EN
PARLER.
Avec toi, avec un prof, avec l’assistante sociale du lycée.
Avec toi, avec un prof, avec l’assistante sociale du lycée.
ILS
NE
DOIVENT
PAS
RESTER
ISOLES.
Ils
peuvent
compter
sur
le
Réseau
Education
Sans
Frontières,
les
syndicats
d’élèves
et
de
profs,
la
FCPE,
pour
les
protéger
et
les
aider
à
obtenir
des
papiers.
Depuis
la
rentrée,
trois
lycéens
ont
été
emprisonnés
en
centre
de
rétention
(des
prisons
où
les
sans-papiers
sont
enfermés
en
attendant
leur
expulsion).
Tous
les
trois
ont
été
libérés
quand
leurs
profs
et
leurs
camarades
ont
commencé
à
bouger.
Mais
Yéro,
lycéen
scolarisé
à
Paris,
est
encore
en
rétention
et
menacé
d’expulsion.
PARLEZ-EN
AUTOUR
DE VOUS,
ET
SI
L’UN
OU L’UNE
DE
VOS
CAMARADES
EST
DANS
CETTE
SITUATION,
IL
FAUT
LE
OU
LA
CONVAINCRE
DE
NE
PAS
RESTER
DANS
L’ISOLEMENT.
Pour
laisser
un
message,
demander
renseignements,
informations,
soutien
:
un
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RESF
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