La LDH qui vient de fêter les 120 ans a été créée au moment de l’affaire Dreyfus. Tout au long de son histoire, elle a milité en faveur des droits de l’Homme.
À partir de 1958, elle s’élève de plus en plus contre les pratiques de la Ve République en matière de libertés publiques. Elle va ainsi s’appuyer sur les loisinternationales protégeant les droits de l’homme et en particulier ceux protégeant les personnes déplacées :
-La Déclaration universelle des droits de l'homme,
-Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques,
-La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants,
-la convention de Genève de1951 relative au statut de réfugié,
-et surtout la Convention européenne des droits de l'homme et la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne qui protègent
- le droit à la vie (qui implique qu'un recours disproportionné à la force ne peut être utilisé pour empêcher l'entrée des migrants "en situation irrégulière", et qui implique aussi une obligation de prêter assistance aux personnes en détresse.)
-l'interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants (en vertu duquel nul ne peut être éloigné, expulsé ou extradé vers un État où il existe un risque sérieux qu'il soit soumis à la peine de mort, à la torture ou à d'autres peines ou traitements inhumains ou dégradants)
- le droit à la vie privée et familiale,
- ledroit de demander l'asile,
-l’interdiction des expulsions collectives d'étrangers.