mardi 25 avril 2017

Contre l’extrême droite, votez !

Communiqué

Paris, le 25 avril 2017

Pour la deuxième fois de ce siècle, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle.
La battre relève d’une urgence démocratique. Son accession à la plus haute responsabilité de la République serait une hypothèque sur nos vies et un empêchement pour l’avenir. Sa haine remplacerait la fraternité, son pouvoir tuerait nos libertés et sa domination interdirait toute égalité.

Nous ne l’acceptons pas et nous appelons nos concitoyens à voter en conséquence.

jeudi 13 avril 2017

Droits des enfants roms : les pouvoirs publics français font fi de leur condamnation

Communiqué

Paris, le 13 avril 2017

Ce jeudi 13 avril, dix associations et syndicats mettent en ligne les vidéos du tribunal d’opinion pour les droits des enfants roms qui s’est déroulé le 27 juin 2015 à Saint-Denis (93).
La question posée par ce procès était celle des responsabilités des pouvoirs publics dans les violations de leurs droits que subissent au quotidien les enfants de familles originaires d’Europe de l’Est qui vivent en squats, en bidonvilles ou à la rue en France. C’est un véritable procès pénal qui s’est tenu, avec une présidente, des juges, un acte de mise en accusation, la parole donnée à la défense, des auditions de victimes, de témoins et d’experts.
Le 1er juillet 2016, le tribunal a rendu son verdict définitif et a prononcé la condamnation de l’Etat et des collectivités territoriales pour avoir manqué à leurs obligations relatives au droit à la vie familiale sous un toit, au droit à l’éducation, au droit à la santé et à la protection sociale ainsi qu’au droit à l’accès aux dispositifs de protection de l’enfance en danger des enfants roms. Le tribunal enjoignait l’Etat et les collectivités locales d’œuvrer pour mettre fin aux défaillances, discriminations et dénis de droits constatés.

« En finir avec le contrôle au faciès » : trois lycéens assignent l’Etat en justice

La plateforme En finir avec le contrôle au faciès apporte son soutien aux trois lycéens ayant saisi la justice afin de voir condamner l’Etat pour « pratique discriminatoire », suite à des contrôles policiers lors d’une sortie scolaire.

Ce lundi 10 avril, trois lycéens d’Épinay-sur-Seine, Mamadou, Ilyas et Zakaria, aux côtés de leur avocat maître Slim Ben Achour, ont annoncé avoir assigné l’Etat en responsabilité devant le tribunal de Paris pour des faits de discriminations raciales. Le 1er mars 2017, à la Gare du Nord, ces lycéens ont en effet été victimes de contrôles d’identité « au faciès » alors qu’ils étaient en sortie scolaire, sous la responsabilité de leur professeure, et sans que ni la commission d’une infraction ni même leur comportement ne justifient ces contrôles.

lundi 10 avril 2017

Le blog ultranationaliste Breiz Atao en partie déréférencé de Google

Le site d’extrême droite, condamné à de multiples reprises par les tribunaux français, ne sera plus indexé dans le moteur de recherche


Article du journal Le Monde


Le site d’extrême droite Breiz Atao, dont l’administrateur a été condamné à de multiples reprises par la justice pour incitation à la haine, a été déréférencé de Google, révèle le quotidien Le Télégramme. Le site est toujours accessible, mais sa page d’accueil n’apparaît plus dans les résultats de recherche de Google - ses articles et rubriques sont cependant encore trouvables dans le moteur de recherche.
Ce déréférencement fait suite à une énième condamnation de son administrateur, Boris Le Lay, militant ultranationaliste breton, qui affirme vivre au Japon. Le 15 décembre 2016, le tribunal de Rennes avait, en référé, donné raison à un homme qui estimait être diffamé par le site, qui l’accusait d’être un « financier occulte » d’une « mosquée salafiste » dans le cadre d’une « campagne d’insultes racistes et de provocation à la haine raciale ».
Jusque-là, rien que de très classique. Boris Le Lay a été condamné à au moins six reprises pour des faits similaires : depuis sa dernière condamnation en date, à deux mois de prison ferme en avril 2016, il fait l’objet d’un mandat d’arrestation. Plusieurs autres plaintes, pour incitation à la haine ou menaces de mort, sont toujours en cours d’instruction.

mercredi 5 avril 2017

Une leçon de laïcité pour Robert Ménard


La LDH se félicite de l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Marseille ce lundi 3 avril,où elle était représentée par maître Sophie Mazas, qui annule la décision prise par le maire de Béziers en 2014 d’installer une crèche dans le hall de l’hôtel de ville.
La cour administrative d’appel tire l’évident constat qu’il n’y a pas, à Béziers, une tradition d’installation de crèche de la nativité au sein de la mairie, contrairement à ce que souhaiterait nous faire croire Robert Ménard.

RASSEMBLEMENTS CONTRE LE GAZAGE DES POPULATIONS CIVILES EN SYRIE


Alors que 70 délégations sont réunies à Bruxelles sur l’avenir de la Syrie, en toute impunité, Bachar Al Assad continue de gazer les Syriens sans réaction de la communauté internationale
Les avions de guerre du régime d’Assad à l’aube ont frappé ce matin la ville de Khan Sheikhoun dans la région l’Idleb avec des bombes chargées de gaz toxiques provoquant des symptômes semblables à ceux causés par le gaz sarin. Environ 70 personnes auraient été tuées et 200 autres blessées. Les premières photos et vidéos des suites de l’attaque montrent clairement un crime horrible semblable à celui que le régime Assad a commis à l’est de la Ghouta près de Damas à l’été 2013, que la communauté internationale a laissé impuni.

lundi 3 avril 2017

INTERPELLONS LES BANQUES LIÉES À LA COLONISATION ISRAÉLIENNE



Alors que l’année 2017 marque les 50 ans de la colonisation israélienne en territoires palestiniens occupé, la politique de colonisation du gouvernement israélien s’est accélérée de façon drastique. Malgré son caractère illégal, malgré ses conséquences sur la population palestinienne, 5 banques et assurances françaises continuent de soutenir financièrement des banques et entreprises directement impliquées dans la colonisation israélienne.

LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE SUR LA TRANSPARENCE DES DONNÉES EN LIEN AVEC LA MISE EN OEUVRE DE L’ÉTAT D’URGENCE

Acat – France, Action droits des musulmans, le Club droits, Justice et sécurités, le CCIF, Human Rights Watch, la Quadrature du net, la LDH, l’OIP, le Syndicat de la magistrature
 
Le 14 novembre 2015, l’état d’urgence est instauré en France. Prolongé pour la cinquième fois en décembre dernier pour sept mois, nous n’avons aucune garantie d’un retour au droit commun à compter de 15 juillet prochain.
Face à ces prolongations successives, une réelle transparence quant aux effets de l’état d’urgence est d’autant plus nécessaire. Permettre à la société civile d’en prendre connaissance à partir de données statistiques et de chiffres précis doit pouvoir lui donner la possibilité, le cas échéant, d’en assurer un possible contrôle.
Plusieurs associations et organisations ont donc adressé un courrier au Premier ministre ainsi qu’aux ministres de l’Intérieur, de la Justice, et au secrétariat d’Etat aux transports, contenant en annexe la liste des données dont nous sollicitons la publication.
 


GUYANE : QUI SÈME LA DISCRIMINATION RÉCOLTE LA COLÈRE !

Paris, le 30 mars 2017

Depuis quelques semaines, tout le monde en discutait. Depuis deux jours, tout le monde la fait : la grève en Guyane est à la une de l’actualité.

La Ligue des droits de l’Homme, et sa section de Guyane, ne s’étonne pas de l’irruption des revendications et de leur cristallisation dans un mouvement qui fédère les colères et les frustrations rentrées depuis si longtemps. Déjà en 2011, la LDH avait participé activement à la création d’un Collectif des associations de Guyane pour appeler l’attention sur la dégradation de l’application des lois de la République. L’appel rappelait le principe de base du refus de toute discrimination et demandait l’application des mêmes droits pour toutes et tous, scolarité, santé, logement, eau, transport, infrastructures, mais aussi tout simplement droit à l’état civil, à la même administration, au dialogue civil avec les autorités, à la diversité culturelle, sans oublier la responsabilité majeure de l’Etat envers les populations autochtones dont l’existence et la sécurité sont menacées par les orpailleurs illégaux et le déforestage sauvage, et enfin envers les migrants dont les droits sont niés.