mercredi 28 novembre 2012

« Cercles de silence » : restons mobilisés !!! .



Les « Cercles de silence » manifestent chaque mois en France et en Europe, de manière non-violente, pour une politique migratoire respectueuse des droits de l’homme. De fait, les placements en Centres de rétention administrative (CRA), comme celui de Rennes-St-Jacques (bus 57, arrêt Parc des Expositions), ne sont pas une solution viable. En Ille-et-Vilaine, plusieurs organisations (l’ACAT, l’Amitié entre les religions, le CCFD, la Cimade, Citoyens et chrétiens 35, les Fraternités franciscaines, la Ligue des droits de l’homme, le Mouvement de la Paix, le Secours catholique, le Service civil international et la Vie nouvelle) appellent ainsi tous les citoyens à les rejoindre le mardi 4 décembre à Saint-Malo, à partir de 17h 30, Porte Saint-Vincent, et le mercredi 5 à Rennes, de 18h à 19h, place de la Mairie. 
Consulter aussi le site : http://cercle.silence.over-blog.com 

lundi 26 novembre 2012

Courrier du CAU au Premier ministre


Paris, le 26 novembre 2012


Monsieur le Premier Ministre,

Conformément aux propos de la Ministre de l’égalité des territoires et du logement dès sa prise de fonction, vous avez annoncé, le 1er novembre dernier, vouloir mettre fin à « la politique du thermomètre » en matière d’hébergement. Le collectif prend acte de cette annonce, qui témoigne d’une volonté d’engager des réformes structurelles à la hauteur de la crise sociale qui s’étend à l’ensemble des territoires.

Actuellement, dans la plupart des départements, les préfets n’ont pas commencé à élaborer les projets territoriaux de sortie de l’hiver. Dans ce contexte, nous sommes très inquiets de voir une nouvelle fois la gestion saisonnière de l’urgence se pérenniser.

Pourtant, il est urgent d’agir parce que :
- l’Etat a l’obligation de loger dignement chacun et d’héberger de manière inconditionnelle toute personne en situation de détresse.
- 3 personnes sur 4 qui sollicitent le 115 n’obtiennent pas de prise en charge faute de places disponibles, avec une forte progression de la part des familles avec enfants. De nombreux travailleurs sociaux se trouvent alors désemparés face l’impossibilité de répondre à la détresse sociale et ne parviennent plus à assurer la continuité du fonctionnement de certains services d’accueil et de gestion du 115.
- les plans hivernaux s’organisent comme chaque année en utilisant des locaux précaires inadaptés (retour des lits picots dans les casernes, gendarmeries, locaux hospitaliers, gymnases, hôtels, ...) qui ne respectent pas les normes d’accueil et qui devront fermer au printemps prochain. Que vont devenir les 19 000 personnes accueillies cet hiver dans ces conditions ?

Monsieur le Premier Ministre, la situation est grave. Aussi, nous vous demandons de mobiliser fortement les préfets pour mettre en oeuvre très rapidement les plans d’actions territorialisés, que notre Collectif avait proposés, et qui doivent permettent de :
- réaliser un diagnostic territorial de toutes les situations de mal-logement
- répondre à l’urgence des situations des personnes contraintes de vivre à la rue par des solutions immédiates : moratoire sur les expulsions sans relogement, création/pérennisation de places d’hébergement, utilisation de bâtiments et de terrains disponibles rapidement fonctionnels, renforcement des équipes mobiles et des équipes de travailleurs sociaux ;
- engager des mesures sans précédent pour garantir le maintien et l’accès direct au logement des personnes sans abri ou mal-logées : mobilisation de tous les contingents (Préfectures, collectivités locales, Action Logement, bailleurs), du logement d’insertion, des logements vacants, développement de l’habitat adapté à des besoins spécifiques, du conventionnement privé à vocation sociale, de l’intermédiation locative.
- inscrire ces engagements dans un contrat territorial d’objectifs et de moyens avec les acteurs locaux.

Cette étape ne peut suffire mais constitue une première réponse à la crise de l’hébergement et du logement qui s’enracine dans notre pays. Des réformes structurelles ambitieuses sont également attendues, ainsi qu’un renforcement budgétaire conséquent qui n’a pas été anticipé dans le projet de loi de finances pour 2013. La rallonge de 50 Millions d’euros n’est pas à la hauteur des besoins. Comment l’Etat souhaite-t-il donc se mobiliser pour mettre en oeuvre l’engagement que vous avez pris de mettre fin à la remise à la rue des personnes ? Le collectif rappelle, enfin, l’engagement porté par le Président de la République sur 15.000 places d’hébergement d’urgence durant le quinquennat.

Votre projet de gouvernement pour la France doit très rapidement exprimer un vrai changement de politique. Les mal-logés et les sans abri ne peuvent être des oubliés de la République.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre très haute considération. 



                       Le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement. 






FNARS : Stéphane Delaunay 01 48 01 82 32 et Céline Figuière 01 48 01 82 06
Fondation Abbé Pierre : Mighelina Santonastaso : 01 55 56 37 45 / 06 23 25 93 79
Secours Catholique : Catherine Coutansais 01 45 49 73 40 et Djamila Aribi : 01 45 49 75 24
Médecins du Monde : Agnes Varraine-Leca/Emmanuelle Hau/Nolwenn Roussier : 0144921432/1431/1381/0609173559


Les 33 associations du Collectif
Advocacy France
Association des Cités du Secours Catholique
Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs
ATD Quart Monde
Centre d’action sociale protestant (CASP)
Collectif Jeudi noir
Collectif Les Morts de la Rue
Comité des Sans Logis
Croix-Rouge française
Emmaüs France
Emmaüs Solidarité
Enfants de Don Quichotte
Fédération d’aide à la santé mentale Croix marine
Fédération des Associations pour la Promotion et l'Insertion par le Logement (FAPIL)
Fédération de l’Entraide Protestante
Fédération Française des Equipes Saint-Vincent
Fédération des Pact
Fédération nationale Habitat & Développement
Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale (FNARS)
Fédération Nationale des Associations Solidaires d’Action avec les Tsiganes et les Gens du voyage (FNASAT-Gens du voyage)
Fondation Abbé Pierre
Fondation de l’Armée du Salut
France Terre d’Asile
Habitat et Humanisme
Les petits frères des Pauvres
Ligue des Droits de l’Homme
Médecins du Monde
Secours Catholique
Union Nationale des Amis et des Familles de Malades Psychiques (UNAFAM)
Union professionnelle du logement accompagné (UNAFO)
Union Nationale des Comités Locaux pour le Logement Autonome des Jeunes (UNCCLAJ)
Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes (UNHAJ)
Union Nationale Interfédérale des OEuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS)


Communiqué




« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits… »
- Art.1er Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (10 décembre 1948)






Rennes, le lundi 26 novembre 2012

Communiqué

6 familles avec enfants scolarisés sont en instance de se voir expulsées vers leur pays d’origine. Ces pays, (Géorgie, Kosovo, Arménie, Mongolie, Daghestan) se sont signalés par des atteintes graves aux libertés fondamentales et il est notoire que les droits humains y sont quotidiennement bafoués. Revenir dans ces pays qu’on ose parfois appeler des « pays de renvoi sûrs », expose à des situations dramatiques, à des risques graves, à des parcours qui mettent des vies en danger.

Face aux périls qui attendent ces familles, la Ligue des droits de l’Homme (Section de Rennes) attire l’attention des citoyens et des pouvoirs publics sur les drames prévisibles que de telles expulsions vont provoquer. Elle demande instamment que cessent ces expulsions massives à l’échelon national, et qui visent des familles qui avaient cru trouver un refuge en France.

L’inquiétude de la Ligue des droits de l’Homme (Section de Rennes) est aussi particulièrement vive concernant les menaces d’expulsion du squat de Pacé. Suite à la déclaration du Préfet de Région (16 novembre 2012) d’avoir « recours à la force publique » pour expulser ces 250 personnes « dans les prochains jours ». S’agit il d’une réponse digne du pays des droits de l’homme que de mettre à la rue des familles avec enfants, des femmes enceintes, à l’entrée de l’hiver, sous prétexte que, confrontés à des difficultés dramatiques de logement, ces demandeurs d’asile n’ont d’autres recours que de se réfugier dans des locaux « squattés » de façon illégale, alors qu’ils sont en situation régulière sur le plan administratif, que les lois européennes et françaises leur donnent un accès, malheureusement théorique, à un hébergement décent, et que la Ministre du Logement Cécile Duflot n’a pas exclu la possibilité de réquisition de logements vacants.

Ligue des droits de l’Homme
Section de Rennes

samedi 24 novembre 2012

Rapport moral novembre 2012


LDH section de Rennes
Rapport moral novembre 2012


Chers amis,
Vous avez reçu notre rapport d’activités et vous l’aurez peut-être trouvé dense, il laisse cependant entrevoir nos failles.
Notre dépliant de présentation pose cette question,


QUI SOMMES-NOUS ?
Une association
pour
toutes les libertés …
puis rappelle
« … A partir de ce jour, toute personne dont la liberté ou dont le droit serait violé,
est assurée de trouver auprès de nous aide et assistance. »
Premier manifeste de la Ligue – 4 juillet 1898
« Plus encore que de discours ou de colloques, nous avons besoin en matière de droits de l'Homme d'actions et de dévouement, et plus encore que de philosophes, de juristes ou de ministres, nous avons besoin de militants. » Robert Badinter
« Une association pour toutes les libertés », ce caractère généraliste de la LDH guide notre engagement ce qui est à la fois enrichissant, passionnant, enthousiasmant mais fort difficile à conjuguer avec le soutien individuel requis par certaines personnes ; Nous essayons de décliner toutes les facettes de nos engagements, nous y parvenons parfois et nous en approchons souvent.
Je place ce rapport moral sur ces deux axes, notre action actuelle, et notre devenir.

Une année 2012, rude et riche.
Rude car le contexte politique, la situation économique, sont difficiles. Les droits fondamentaux, un toit, la santé, l’éducation restent bafoués ou fragiles.
Les difficultés économiques renforcent les crispations. Malgré de belles initiatives solidaires ça ou là, les individualismes s’affirment. Les crises font le lit des identitaires qui balaient un tableau manichéen de la situation à l’ombre de leurs pensées simplistes et discriminatoires. De la « Sarkozie » à la « Hollandie » oserais-je dire ? La « Valls » des ministres de l’intérieur n’a pas changé de tempo. Les centres, de rétentions retiennent toujours, les files d’attente pour le guichet des étrangers sont impressionnantes, les requérants attendant dans des conditions d’inconfort manifeste.
Le nombre des sans-toits augmente, familles demandeuses d’asile, étrangers malades dans l’impossibilité de se soigner car sans hébergement, l’accueil de l’étranger dans des conditions dignes n’est pas respecté.
Les expulsions de familles roms sont d’actualité dans notre ville.
L’égalité des droits a bien du mal à être acceptée par certains et on entend dans la bouche de responsables politiques ou d’élus des propos affligeants. La laïcité, est elle aussi mise à l’épreuve, certains n’hésitant pas à la revendiquer pour asseoir leurs propos islamophobes.
Malgré les obstacles, les épreuves les deuils, je tiens ici à évoquer la mémoire de Mickaël Goubin, cette année fut riche.
Non pas prospère, nous n’excellons pas dans le champ de la prospérité, mais riche de nos échanges, de notre solidarité, de nos implications et de nos engagements individuels.
Riche de rencontres avec une mention particulière pour celle avec Madame Alizon dont la présence au sein de notre section nous honore.
Riche des liens que nous avons pu tisser ou réactiver avec toutes les associations rennaises engagées dans les combats qui sont aussi les nôtres, le MRAP , RESF, les cercles de silence, la CIMADE, Amnesty, l’ACAT, le comité vie sauve Mumia, le Mouvement de la Paix, le centre culturel espagnol, Rennes-Sétif.
« … A partir de ce jour, toute personne dont la liberté ou dont le droit serait violé, est assurée de trouver auprès de nous aide et assistance. » Nous avons su apporter notre aide aux migrants, soutenir les personnes retenues au CRA, apporter quelque réconfort.
Nous nous sommes rendus lisibles et visibles, même si ces aspects sont encore à développer.
Nous n’avons pas négligé nos combats politiques, pour l’égalité des droits, (droits des prisonniers, droits des gens du voyage, droit des migrants, respect des droits des femmes..) pour la défense de la laïcité, contre la peine de mort, contre la xénophobie, contre l’islamophobie, contre l’homophobie.
Nous avons honoré le devoir de mémoire, combat des républicains espagnols, guerre d’Algérie, 17 octobre 61, fusillés pour l’exemple, résistance en Bretagne. Nous nous sommes enrichis d’une nouvelle section dont je salue la Présidente pour sa vaillance et sa belle détermination.
Pour cette belle année passée, je tiens à remercier chacune et chacun d’entre vous qui m’avez accordé votre confiance et votre soutien. Quelques mentions particulières aux « spécialistes » qui enrichissent notre section
de leurs compétences.
Marie-José, dont nous avons sollicité les compétences tout au long de l’année.
Françoise qui a su nous éclairer pour comprendre les aspects sombres de l’ethnorégionalisme.
André Hélard et Yves Quéau pour leur connaissance profonde et fine de la Ligue et
leur sagesse politique
Anne, Henri, Gérard, Madeleine, Jeanne, Mireille pour leurs avis réfléchis et leurs soutiens indéfectibles.
Boris pour son aide à la mise en place de conférences ou de débats.
Rodolphe pour son implication estivale au coeur du CRA et sa réactivité.
Un grand merci aux membres du bureau qui ont su m’épauler, Jérôme, Marie-Mad,
Yves, Jean-Paul qui m’a toujours écoutée et conseillée malgré l’épreuve qu’il traverse.
Une mention encore plus particulière pour notre secrétaire, qui s’adapte sans faillir aux méandres de ma pensée, et un immense merci à Yves Tréguer pour sa présence indéfectible, respectueuse et amicale.
Je salue pas les sections LDH voisines de St Malo et de Loudéac qui ont toujours été présentes et solidaires, ainsi que la Ligue de l’Enseignement qui nous apporte son soutien logistique et moral
Sans vous, sans nous, sans eux la Ligue des Droits de l’Homme ne serait pas ce qu’elle est et notre section ne perdurerait pas.
J’en viens donc au devenir de notre section.

Une section agissante ou une section réfléchissante ? Quelles perspectives ?
Quels aspects ?
Action ? Réflexion ce fut l’occasion d’échanges lors d’une de nos réunions de section.
Nous avons toujours agi en essayant de réfléchir, j’aimerais que nous puissions être en capacité de développer notre action militante sans jamais négliger la réflexion. D’où l’importance des conférences ou des débats qu’il faudra veiller à développer dans les prochaines années. Nous avons ainsi évoqué la possibilité de proposer des cafés/débats, nous allierons ainsi convivialité et réflexion.
Lors de la convention nationale ou de la dernière journée de formation, Pierre Tartakowsky, nous a demandé de nous projeter dans cinq ans. Quelle physionomie aura la LDH dans cinq ans ?
Et notre section ? Aurons-nous su nous renouveler et perdurer ?

Nous devons absolument penser au développement de notre section, si nous voulons continuer à faire entendre notre voix. Or notre voix parce qu’elle est libre, indépendante, réfléchie et sobre est toujours
entendue et parfois écoutée. Nous devons veiller ce qu’elle ne s’éteigne pas.
Faisons honneur aux premiers ligueurs qui furent si courageux et résistants dans l’adversité.

« …. Nous avons besoin de militants »
Pour agir, pour être présents dans la vie de notre cité et porter notre parole au service de la justice et d’une éthique humaine respectueuse de tous les droits, il nous faut penser au devenir de notre section, à son lendemain, à la jeunesse…
Nos outils de communication sont-ils adaptés ? Savons-nous nous adresser aux jeunes gens ?
Savons-nous occuper notre place au sein de la cité ?
Ce sont les failles qui transparaissent dans notre rapport d’activité. Nous ne sommes pas assez présents dans les instances municipales qui cependant soutiennent financièrement notre action, nous ne sommes pas assez présents dans les lieux fréquentés par les jeunes (MJC, université, maison de quartier), nous ne sommes
pas assez présents dans l’espace public, mais ces défauts sont évidemment liés au petit nombre de militants que nous sommes.
Je vous remercie. 

Annie Clénet


Rapport d'activité 2012


RAPPORT D’ACTIVITE 2012 LDH SECTION DE RENNES
LDH Section de Rennes
Rapport d’activité 2012

Notre projet d’activité se déclinait en sept points.

1. Accentuer notre action en faveur de la défense des étrangers en situation irrégulière et en cours de renouvellement
1.1. En collaboration avec d’autres associations, ou organismes qui soutiennent les personnes sans-papiers retenues au CRA, participation aux manifestations régionales, mais aussi aux actions ponctuelles, aux aides individuelles, à Rennes, ou dans les communes du bassin de Rennes, aux séances des tribunaux (JLD, Tribunal administratif, …)
1.2. Aide pratique pour la constitution des dossiers de régularisation ou des demandes d’assistance
1.3. Participation régulière aux travaux du Conseil Rennais de la Diversité et de l’Égalité des Droits, mis en place par la municipalité de Rennes.

2. Organisation de conférences en lien avec la ligne d’action de la LDH nationale et/ou en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement

3. Participation aux actions concernant le devoir de mémoire

4. Mettre en place des actions de sensibilisation des droits de l’homme à l’intention des publics jeunes et des scolaires en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement

5. Poursuivre le développement du partenariat avec les associations rennaises engagées dans la défense des droits de l’homme

6. Appliquer la politique définie par le congrès et le comité central
Accentuation de la campagne d’adhésion. Vers la création d’une autre section départementale
Travail sur le pacte pour les droits et la citoyenneté
OEuvrer en faveur du droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales.

7. Poursuivre les actions d’information



1. action en faveur des migrants 
.1.1
- Inscription sur le réseau Welcome.
- Présence au TA, et en cour d’appel plus rarement auprès du JLD. Constitution d’un groupe de volontaires émanant de plusieurs sections d’Ille et Vilaine.
Participation à la campagne Migreurop, marche des migrants le 10 novembre.
Participation à des manifestations en faveur de familles de migrants.
- Rencontre avec le secrétaire général de la préfecture en juillet et organisation d’une nouvelle rencontre avec le préfet en novembre.
- Présence ponctuelle, aux côtés des militants du
DAL pour aider au recensement des demandeurs d’asile ou étrangers malades sans hébergement.
.1.2.
Cet aspect de notre action a surtout été réalisé grâce au soutien des personnes compétentes de la section.
Nous nous sommes demandé s’il serait opportun de tenir des permanences. Cette question est actuellement en débat.
.1.3
Participation à une journée de formation sur la lutte contre les discriminations.
Tenue d’un stand lors des « Convergences culturelles » mais nous n’avons pas été assidus aux réunions du CRDED.

2. conférences 
Conférences en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement.
-Hergé et la Politique par Henri Doranlo, à la MJC de Bréquigny puis à la bibliothèque de Redon
(organisée par Mireille Spiteri pour la création de la section de Redon)
- « Quoi, Jaurès ! » de Jean-Pierre Fourré, le 12 décembre.
Avec la Libre Pensée, l’ARAC et les DDEN
- Soutien lors de la conférence « Miliciens contre maquisards ou la résistance trahie», par Françoise Morvan à St Brieuc

Ciné-débats
- HONK contre la peine de mort en mars 2012.
- « Le déménagement » en mai 2012
- « les amoureux au ban public » en juin 2012 à Cesson Sévigné, en octobre à Plélan
- « Zones d’ombre », les 19 et 20 Novembre au Cinéville
- « A l’ombre de la République » le 23 novembre à Cesson-Sévigné.

Les cinés-débats ont été et seront organisés et/ou animés en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement, le MRAP, Amnesty International, le comité « Vie sauve Mumia », l’ACAT, l’Association des Étudiants en Droits de la Santé, l’association « les amoureux au ban public », la CIMADE, « la Vie Nouvelle » avec pour chacun d’eux la participation active de membres de notre section (Mireille Spiteri, Anne Henry, Yves
Tréguer, Gérard Moreau, Annie Clénet).
L’audience a été variable mais nous avons pu porter la voix de la LDH en différents endroits, nous rendre visibles et développer des liens avec les autres associations.


3. devoir de mémoire et actions
- Rencontre avec madame Alizon, grâce à Jérôme Blanchot – lire le bulletin de mars 2012.

- Fusillés pour l ‘exemple, merci à Yves Tréguer pour son travail de recherche – bulletin de novembre 2012 et pour sa prise de parole le 11 novembre à Le Ferré, lors d’une cérémonie pour la
mémoire de Lucien Lechat.

- La guerre d’Espagne et la dictature franquiste des plaies toujours pas refermées.
Avec la commission Mémoire, du Centre Culturel Espagnol de Rennes, présence de notre section
aux conférences et aux cérémonies de commémorations en juin 2012.

- Avec l’association de Rennes-Setif 
Commémoration du 8 mai 1945 au square de Sétif. Commémoration du 17 octobre 1961à la passerelle des jumelages.

- Réécriture de l’histoire en Bretagne (constitution d’une identité nationale, colonisation...) Réalisation
d’une brochure en collaboration avec la Libre Pensée du Morbihan :
« ETHNORÉGIONALISME ET RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE - LE CAS MONJARRET »

- Participation à la journée mondiale contre la peine de mort avec Amnesty International, l’ACAT, le comité « Vie sauve Mumia ».


4. actions dans les établissements scolaires
- Projection du film « les amoureux au ban public », de Nicolas Ferran dans les classes de seconde
générale au lycée Brocéliande à Guer puis débat animé par Floriane Guénard du mouvement « les
amoureux au ban public ». (fin octobre 2012)

- Exposition « croquer les droits de l’Homme » au lycée Brocéliande puis au lycée Basch à Rennes.

- Projection du film « zones d’ombre » les 19 et 20 novembre, participation au débat avec les lycéens des classes de seconde du lycée Basch.

Grande qualité du débat au lycée Brocéliande, beaucoup d’intérêts des jeunes gens pour le sujet, les
actions de la LDH et pour l’engagement citoyen.
Ces actions sont à développer.
Quelques rendez-vous sont déjà pris.


5. lien avec les autres associations
Notre présence auprès des retenus au CRA et/ou au TA ont permis le développement de liens transversaux
avec les sections LDH du grand ouest ainsi qu’avec le MRAP, RESF, RUSF, La CIMADE, la Vie Nouvelle, Citoyens et Chrétiens 35, le Secours catholique, le Secours Populaire, CCFD-Terre Solidaire, réseau Ville-Hôpital, Conseil des migrants, Collectif de Soutien aux Personnes sans Papier.
La section est à l’initiative d’une réunion inter-associations pour préparer une rencontre avec le préfet.

Les actions contre la peine de mort et pour la libération de Mumia Abu Jamal nous ont également permis de renforcer nos liens avec Amnesty International, Le Comité « Vie sauve Mumia », le MRAP, l’ACAT.

Lien avec le Centre gay lesbien de Rennes pour soutenir la loi sur le mariage pour tous.
Lien également avec le mouvement de la paix pour l’organisation de certaines conférences et actions.


6. Appliquer la politique définie par le congrès et le comité central
- Participation à la manifestation du 1er mai.
- Campagne d’interpellation des candidats aux législatives.
- Interpellation des députés au sujet du montant des taxes pour les dossiers de demande de titre de séjour.
- Participation à la convention nationale en juin et à la journée de formation en octobre.
- Participation au comité régional, organisation de l’AG en juin 2012.
- Soutien à la création de la section de Redon : campagne d’information et d’adhésion réalisée par Mireille
Spiteri à Redon.

Nous devons réfléchir à une meilleure campagne d’adhésion.
La rencontre prévue des élus est à concrétiser.
Accentuer notre campagne en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales.


7. Communication
Nous avons légèrement modifié l’édition du bulletin. Les comptes rendus de réunion n’y apparaissent plus, il peut ainsi être plus largement diffusé et distribué.
Nous avons ouvert une boîte mail ldh, plus lisible.
Nous avons réédité un dépliant d’information.
Nous avons également créé quelques outils (papier à lettre avec en-tête ldh, tampons encreurs au nom de la section).
Nous avons amélioré la communication entre nous.
Par contre nous n’avons pas encore amélioré notre visibilité sur le net (pages Facebook, site, publications sur le blog).